Besoin d’un artisan pour la pose d’un plancher bois ?

Les top astuces

 

Le plancher en bois est une garantie de robustesse, et même d’esthétique pour peu que vous optiez pour un solivage apparent. Son installation doit être conforme aux règlementations en matière de résistance aux charges, à travers le choix du bois et de la technique de pose ; c’est pourquoi il est indispensable de faire appel à un professionnel. 

 

Pose de plancher en bois : les questions à se poser

 

À ne pas confondre avec le parquet en bois, un plancher en bois constitue la paroi horizontale d’une pièce. Il est destiné à être recouvert d’un revêtement (carrelage, parquet, stratifié, lino…). Que ce soit pour une construction neuve ou une rénovation, le premier critère est toujours la résistance de l’ouvrage, qui justifie à elle seule de faire appel à un professionnel, en se posant au préalable les bonnes questions.

 

Tout d’abord, quelles seront les charges à supporter ? Leur estimation va déterminer les caractéristiques de la pose. Pour des logements particuliers, on estime une charge courante d’environ 150 Kg par m2, répartie entre les charges permanentes (les meubles) et temporaires (les personnes). Prenez en compte d’éventuelles charges concentrées, comme les pianos ou les armoires. Ces charges vont déterminer le choix du matériau, l’entraxe (l’espacement entre les poutres de supports) et l’utilisation d’entretoises supplémentaires.

 

Le choix du plancher se fera également en fonction des performances d’isolation acoustique et thermique. Le critère esthétique n’intervient que si l’on opte pour un plancher à solivage apparent.

 

Enfin, le choix des matériaux va se faire par rapport à leur prix, mais aussi à leur facilité d’agencement selon les particularités de la pièce (conduits, escalier, trémie…).

 

Les différents types de plancher en bois

 

Ce type de plancher fait reposer les panneaux ou les planches de bois sur des solives, des poutres transversales. Ces dernières sont apparentes : la partie inférieure du plancher est visible par en dessous.

 

Pratique et moins cher, le plancher sur solivage apparent suppose la mise en œuvre d’une très bonne isolation acoustique.

 

Ce plancher s’accompagne d’un faux-plafond (suspendu ou tendu), qui permet d’en dissimuler la partie inférieure. Cette méthode est idéale pour cacher facilement les différents gainages (électricité, ventilation, etc…).

 

Ce plancher se compose d’une couche de béton sur un solivage en bois. Plus technique, il assure une grande résistance. C’est une méthode qui s’applique plutôt aux planchers neuf, car en général, dans l’ancien, le plancher n’a pas été dimensionné pour supporter le poids d’une dalle béton.

 

Point très important : l’isolation phonique du plancher bois

 

Le traitement phonique des planchers bois est un point crucial, pour éviter les bruits d’impact venant du dessus et garantir le calme dans votre logement.

 

Pour traiter l’acoustique de ce type de plancher, il faut bien concevoir et mettre en œuvre les éléments de construction. Techniquement, le principe est de constituer un sandwich « masse-ressort-masse » qui permettra d’absorber les bruits d’impact et de faire la chasse aux ponts phoniques. Deux méthodes existent :

 

Le traitement en sous face

 

Il consiste en la mise en œuvre d’un faux plafond autoportant et de suspentes antivibratiles, associées à un isolant phonique. Cette solution est assez complexe à mettre en œuvre pour avoir un résultat qualitatif.

 

Le traitement au-dessus du plancher

 

C’est la méthode idéale si l’on veut garder les solives apparentes. Sorte de chape sèche améliorée, cette méthode consiste en la pose d’un isolant antivibratile, doublé d’un isolant à haute densité sur lesquels viennent se poser des plaques de fermacell (avec la mise en œuvre de bandes résiliantes en périphérie).

 

Le choix du bois

 

Une fois qu’on a sélectionné le type de plancher, on peut choisir le type de matériau qui va servir à constituer les éventuelles poutres transversales (uniquement pour des portées importantes, elles sont rarement présentes), les solives (la première rangée de poutres), et le platelage (panneaux ou planches). Pour les solivages apparents, on préfère généralement :

 

le bois massif (à l’aspect rustique),

 

le lamellé-collé (plus moderne, adapté aux formes courbes et aux longues portées, surtout en sapin ou en douglas). Avec ce type de bois, on peut atteindre des portées supérieures à celle du béton avec des poutres en lamellé-collé, mais c’est un matériau plus cher…

 

Pour des bois non-apparents, le lamibois ou les poutres en « i » offrent d’excellentes performances de résistance par rapport à leur poids, et sont faciles à manipuler. C’est un très bon compromis technique, d’autant que certaines poutres intègrent même des rupteurs de ponts phoniques.

 

Les contraintes de la pose

 

Pour des raisons de sécurité, la pose de plancher en bois doit être réalisée à partir de matériaux en conformité avec les normes européennes spécifiques. Le jour de l’installation, le bâtiment doit être couvert, et protégé de l’humidité.

 

La pose de plancher en bois commence par celle des solives, scellées dans le mur, fixée au mur par des sabots métalliques ou posées sur une poutre longitudinale fixée au mur périphérique. Les panneaux seront ensuite fixés sur les solives, au moyen de vis, d’agrafes ou de pointes.

 

Quelques principes de base doivent être respectés lors de la pose : les panneaux seront impérativement placés à la perpendiculaire des lambourdes qui les supportent, et leurs joints devront être décalés d’une rangée à l’autre. Chaque panneau doit avoir au moins trois points de contact avec les solives. Enfin, une bande résiliante phonique doit être positionnée sur les solives avant la pose du platelage.

 

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