Vous êtes-vous déjà demandé comment est calculée la superficie de votre appartement ou maison? Que vous soyez un investisseur immobilier, un agent ou tout simplement un propriétaire ou locataire curieux, la compréhension de l’espace et de sa mesure peut s’avérer être extrêmement utile. Cet article a pour vocation de vous expliquer de manière détaillée comment la surface d’une propriété est calculée dans le domaine de l’immobilier.
Introduction
Qu’est-ce qu’un mètre carré (m2) ?
Commencer par comprendre ce qu’est un mètre carré (m2) est la première étape. Un mètre carré est l’unité de mesure de la surface dans le système international d’unités. Il équivant à l’espace que couvre un carré avec chaque côté mesurant un mètre. Cette unité de mesure est généralement utilisée pour mesurer des surfaces planifiées ou plates, par exemple la surface de plancher d’une maison ou d’un appartement.
Rôle crucial de la mesure de surface en immobilier
La mesure de la surface en immobilier est essentielle pour de nombreux aspects. Elle joue notamment un grand rôle dans la commercialisation d’un bien, elle permet de fixer le prix, d’évaluer l’espace de vie, d’établir le montant des charges de copropriété, etc. Les professionnels de l’immobilier s’appuient sur cette mesure pour donner des informations précises aux clients et, à leur tour, les clients utilisent ces informations pour prendre leurs décisions. Les erreurs de mesure peuvent donc avoir des conséquences importantes.
Les bases du calcul de surface
Mesurer la surface d’une pièce de forme régulière
Commençons par la base du calcul de surface – une pièce standard de forme carrée ou rectangulaire. Dans ces cas, le calcul est assez simple. Prenez la largeur de la pièce et multipliez-la par la longueur. Par exemple, une pièce mesurant 5m de large et 10m de long aura une surface de 50 m2 (5m x 10m = 50m2). C’est l’application directe de la formule de la surface d’un rectangle.
La complexité survient lorsque la pièce n’est pas parfaitement carrée ou rectangulaire.
Mesurer la surface d’une pièce de forme irrégulière
Calculer la surface d’une pièce de forme irrégulière peut sembler intimidant au premier abord, mais une technique simple pour aborder cette tâche est de diviser la zone en sections plus petites, plus régulières, et de calculer ces parties séparément. Par exemple, une pièce qui a la forme d’un « L » peut être divisée en deux rectangles. La surface de chaque rectangle est calculée séparément, puis additionnée pour donner la surface totale de la pièce.
Comment calculer les surfaces spécifiques dans l’immobilier
La surface habitable
La surface habitable est définie comme la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. C’est celle dont on parle généralement quand on parle de la taille d’un appartement ou d’une maison. Certaines zones seront peut-être partiellement comptabilisées en raison de leur hauteur sous plafond inférieure à 1,80 mètre.
La surface Carrez
La loi Carrez, du nom du député Gilles Carrez qui l’a portée, oblige le vendeur d’un lot en copropriété (ou d’une fraction de lot) d’une surface supérieure à 8 m2 à mentionner sa superficie privative dans tous les documents relatifs à la vente. Les surfaces sont au sol à prendre en compte celles ayant une hauteur sous plafond de 1,80m ou plus. Les cloisons, murs, marches et cages d’escaliers, gaines, embrasures de portes et fenêtres, ainsi que les pièces de moins de 8 m2 ne sont pas pris en compte dans le calcul.
La surface au sol, une notion plus globale
La surface au sol, d’autre part, correspond à la surface de plancher construite, au sens de l’urbanisme. Elle inclus toutes les surfaces couvertes par le logement, y compris celles occupées par les murs et autres éléments structuraux. La surface au sol peut également inclure certaines zones extérieures comme les balcons, terrasses ou encore les combles non aménagés et les greniers.
Les erreurs à éviter lors du calcul de la surface d’un bien immobilier
Zones non-incluses dans le calcul de la surface
Il n’est pas rare que les personnes effectuant le calcul de la surface d’un bien immobilier omettent de prendre en compte les zones qui ne devraient pas être incluses dans le calcul. Par exemple, on ne peut pas inclure dans le calcul de la surface les balcons, terrasses, caves, greniers non-aménageables, garages, loggias, vérandas, sous-pentes ou encore les volumes sous une hauteur de 1,80m.
Conséquences de l’erreur de calcul de la surface
Une erreur de calcul de la surface d’un bien immobilier peut avoir des répercussions notables. En effet, si la surface est surestimée ou sous-estimée, cela peut conduire à une mauvaise tarification du bien immobilier, ce qui pourrait induire le client en erreur et même mener à des litiges.
Conclusion
Récapitulatif des informations clés
En somme, le calcul de la surface en m2 d’un bien immobilier est un élément majeur qui nécessite une attention particulière. Que l’on calcule la surface habitable, la surface Carrez ou la surface au sol, chaque méthode de calcul a ses spécificités et ses règles à respecter. La précision est primordiale pour éviter des répercussions négatives importantes, notamment financières.
L’appel à un professionnel pour la mesure de surface en immobilier
Il peut être judicieux de faire appel à un professionnel pour mesurer la surface d’un bien immobilier. En effet, un professionnel de l’immobilier ou un géomètre-expert seront capables de prendre des mesures précises et de bien appliquer les règles en vigueur. C’est un investissement pertinent, notamment pour les biens immobiliers de grande taille ou de forme complexe. Cependant, comprendre ces notions est également essentiel pour faire des choix éclairés lors de vos transactions immobilières, que vous soyez un professionnel ou un particulier.